lundi 23 juillet 2012

Pourquoi je hais le Tour de France en une phrase


Il m'est insupportable de contempler chaque année cette masse de sportifs au QI peu élevé et à l'interview pénible dont la capacité de souffrance est le seul mérite reconnu, vêtus de la façon la plus proche qu'il soit du panneau publicitaire surchargé en des couleurs criardes pour vanter le mérite de marques obscures, dont chacun sait que les performances sont attribuables à un dopage formidablement déloyal et connu de tous depuis toujours (et là je vous prie de vous référer au journaliste Albert Londres, qui publia Les Forçats de la route en 1924 où il décrit le phénomène du dopage en détail), cette tricherie honteuse qui contraste avec les commentaires béats que la presse et les radios-télévisions nous assènent de façon excessive dans un espace médiatique sur dimensionné et irritant pour évoquer ce que certains vénèrent, idolâtrent, et n'est qu'une immense caravane publicitaire, bruyante et grossière, traversant à coups de klaxon répetitif rehaussés de décibels assourdissant les campagnes de notre pays qui se passerait bien de voir paralyser ses routes et ses accès de façon scandaleuse pendant cette interminable épreuve sportive qui de fait n'intéresse qu'une minorité du public mais porte à se presser le long des routes saccagées par leurs cortèges des milliers de vacanciers hébétés, attendant avec voracité un quelconque gadget, poussant leur progéniture à voir filer des garçons à peine plus vieux qu'eux, le nez collé sur les fesses de leur prédécesseur, qui n'auront vu de l'hexagone que des chambres d'hôtels où les attendent des seringues pleines et des cerveaux vidés, dans des villes-étapes pleines de flons-flons ringards, de haines de voisinage et d'usines désertes, éradiquées par les délocalisations. 

 

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