dimanche 23 septembre 2012

Camille redouble et je suis songeur



Très joli film, recommandable et bien joué. Bravo !
Le voyage dans le temps de l'héroïne, qui se nomme Camille Vaillant et porte au début mon T-shirt des Clash que j'ai encore provoque en moi troubles et accès de nostalgie.
J'avoue souvent rêver tout comme dans le film que je suis à nouveau au lycée ! Et dans les rêves, c'est frustrant, je n'avance pas, je ne trouve pas la salle de cours, je ne sais plus rien en Maths ! La fiction portée à l'écran rejoint des questions qui ont galopé dans mon crâne des dizaines de fois.
Pouf ! Revenir à l'âge de 16 ans, là où je m'ébattais en l'année 1977, avec mon esprit buriné de 2012 ?
Oublis, oublis : je devrais redemander à tant de monde qui ils sont que c'en serait gênant.
Serais-je projeté avec mon cerveau à trous d'aujourd'hui dans la peau d'un élève de Seconde C ? Catastrophe assurée dans les matières scientifiques, cela se passerait bien en français et en anglais, efforts potentiels en histoire, en latin et en allemand. Rouillé, mais des restes !
Pour la gym, et avec mon corps de l'époque cela ira encore.
La vie semblera plus claire, facile à comprendre et à anticiper. Nette, évidente, déjà écrite.
En revanche, contrairement à Camille, je tenterai de me battre fort pour faire changer des bouts de destins qui ont mal tourné et qui, en 2012, me les brisent menu. Avec mes petits bras d'élève de seconde ? Pas sûr de mon efficacité.

Mais voilà, nous rentrons dans le domaine du paradoxe temporel. Tout morceau brisé du passé affecte le présent et une multitude de destins alors sont changés. Casse-tête infini, tel un Rubik's cube que l'on ne peut résoudre. Et là, cela ressemble à nouveau à ces rêves dans lesquels on pédale dans la choucroute.

En attendant, allez voir(en vrai) Camille redouble !


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