23H32,
Barcelone, Novembre.
Dans
ma chambre d'hôtel, après le dîner, je m'écroule sur mon lit et
zappe sur une chaîne de documentaires en anglais.
Je
reste scotché sur un programme féroce et hallucinogène qui décrit
avec force détails, images-choc et ralentis... les armes les plus
dévastatrices en service dans le monde. Au passage, je n'ai pas trop
de mal à comprendre que le docu est made in USA. J'adore nos amis
américains, leurs marchands d'armes un peu moins.
Ce
qui m'a explosé (quel à propos, hé hé hé) fut la description
d'une énorme bombe appelée MOAB et surnommée (quel humour ho ho
ho) :« mother of all bombs » par nos Docteurs
Folamour d'Outre Atlantique ; ce joujou largué par un avion
gros porteur, tombe avec la précision du moustique vous piquant le
petit doigt et surtout souffle tout au sol sur un rayon de plusieurs
kilomètres avec les compliments des 10 tonnes d'un TNT « spécial ».
Une petite bombe atomique mais sans les radiations et au prix d'un
morceau pas ridicule du PNB de n'importe quel pays au sud de
Tataouine.
Je
me renseigne sur Internet et lis que les Russkoffs ont répliqué en
créant un truc 4 fois plus puissant qu'ils ont appelé « le
père de toutes les bombes ».
Bref,
vous constaterez que côté bagarre et baston, la recherche suit son
cours.« Si vis pacem para bellum » comme disaient les
romains, grands experts en la matière, mais il y a bien longtemps.
Après,
je me retrouve sur National Geographic qui me montre des avions qui
se plantent, le genre de reportage qu'on adore voir quand on vient
juste d'imprimer sa carte d'embarquement pour vol de retour.
Décidément,
on n'est jamais tranquille !
Si
le père plus la mère de toutes les bombes font des petits, qu'on
m'en garde un pour le balancer sur ceux qui programment ces conneries
à la télé !
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