Le Masque et la Plume, voilà le summum de la bonne émission de Radio. Si vous en êtes déjà fin amateur, vous souriez et acquiescez. Si vous en ignoriez encore l’existence, écoutez France Inter le dimanche à 20h00, sacré veinard, vous allez découvrir quelque chose !
Même éclairé par des écoutes attentives du Masque, me prétendre critique littéraire de première division parce que j’ai entendu de brillants cerveaux décortiquer de forts bons ouvrages ou descendre en flammes des pavés prétentieux, serait un rêve bien naïf.
Ces deux courts apartés ayant fait ricocher vos globes oculaires de la gauche vers la droite une bonne douzaine de fois, voici ce que je voulais vous dire : si vous ne lisiez qu’un polar cette année, choisissez « Vendetta » de R.J. Ellory.
Brillante histoire, monstrueuse saga d’un formidable truand, ce récit couvre plusieurs décennies d’activités mafieuses et de crimes impunis. Vous aimez les Affranchis ? Vous adorerez les anti-héros de Vendetta. Fan du Parrain ? Dévorez ce livre, puis espérez qu’un metteur en scène portera à l’écran cette attachante histoire à rebondissements. Vous en aurez les mains moites comme un après-midi d’été à la Nouvelle-Orléans, ville qui partage le générique du début à la fin. Parlons-en du début ! Près de 180 pages qui partent dans une direction noire et puis on remet les compteurs à zéro. Un autre labyrinthe s’ouvre devant vous, mais vous tournez les pages, prisonnier d’un suspense qui vous ficelle comme un vieux gigot, pour finir par une zappy end électrique surprise.
Alors, elle n’est pas mal ma critique, non ?
Un jour, j’ai rêvé qu’on m’invitait sur France Inter mais comme dans tous les rêves, soit le micro ne marchait pas, soit j’avais perdu mon texte. Fatigants, ces rêves…
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