Chronique provoc’. Au risque de faire hurler nombre de collègues, amis ou lecteurs, je l’avoue ici tout net : je boycotte tous les produits de la marque dite « à la pomme ». C’est mon petit côté rebellito, l’aspect Robespierre qui se cache sous mon aspect débonnaire. Vivre sans la compote et le crumble, est-ce possible ou Big Brother nous colle une amende ? Ne me regardez pas comme un indien naviguant sur l’Amazone avec un os dans le nez, je vous dis que je ne dépenserai pas un euro pour acquérir leurs bidules, made in quelque part par des petits n’enfants aux yeux bridés et aux mains calleuses. Allons ! Si déjà j’évite la Blague Berrite, ce n’est pas pour me trimbaler l’espèce de machin à la vitre le plus souvent fendue qui est caressée avec mamour par tant de civils. 2000 ans de progrès pour envoyer des boules de papier dans une corbeille d’un coup d’index ? Bravo ! Galilée serait fier de vous et Einstein le ferait en le tenant derrière son dos. Et l’autre claquette, aka le « pad » (comme pad’chance ou pad’pitié ?). La patinoire à doigts, large comme une raquette, mince comme un mauvais rapport de stage ? Je vous le répète, je n’en veux pas.
OK, un de ces 4, il me sera refilé, soit par mon employeur, avec un mouchard intégré soit en bonus gratuit d’un abonnement incluant aussi les sms illimités sans limite .Vous vous rirez alors de votre semblable qui effleure d’un air ahuri ce morceau de verre rectangulaire et qui tourne trop vite les pages d’un catalogue virtuel, cherchant un endroit de la terre où des indigènes avec les os dans le nez ne sont pas encore à se demander pourquoi la pomme est maintenant le seul fruit obligatoire dans tout repas de l’esprit.
Je préférais quand on devait manger cinq fruits et légumes par jour.
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