Si cela peut vous faire sourire et vous gausser des vicissitudes d’un scarabée employé par la World Company.
Cadrillon solitaire et mal classé, je m’échine à réserver avec mes petits doigts un billet d’avion pour passer une journée de travail à Münich. Vous savez : lever à 05h30, taxi, aéroport gris, avion bondé, taxi, meeting, hôtel, déjeuner, meeting, taxi, avion en retard suite à une arrivée tardive de l’appareil, 7 « tarallucci » offerts par Air Transe, taxi, embouteillages because A86 en travaux, maison 22h30. Münich, hein, pas Biarritz ou Palerme ! Le logiciel Kafkaïen qui nous débite des réservations électroniques, non seulement vous propose des compagnies et des horaires effrayants, mais en plus vous fait la morale en indiquant le meilleur prix qu’il avait sélectionné. Dans sa petite tête qui a 1 Kilo-octet de jugeote. Pour Münich, il m’indique dans un français approximatif que j’aurais pu économiser 43 euros en atterrissant à 11h55 et en redécollant à…12h55.
Chouette idée C6PO. En une 60 minutes, je pourrais m’acheter un costume bavarois vite fait directement dans l’aéroport, boire quelques bières, chanter deux ou trois chansons dans le terminal Franz Joseph Strauss. Economies de taxis, salle de réunion, déjeuner en plus !
Rentré chez moi vers 16h00 au lieu de 22h30 grâce à cet horaire intelligemment conseillé, construire une maquette d’Airbus 320, le faire voler au dessus de ma tête en hurlant « l’avion est en retard à cause d’une arrivée tardive de l’appareil » jusqu’au lendemain.
Ça tombe pile, le lendemain je dois aller à Berlin, et pour économiser une poignée de cacahuètes, le logiciel de réservation en ligne me conseille de faire une escale à Copenhague.
Justement, il me manquait un costume de Viking pour le prochain Halloween.
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