Oh,
Septembre, ça y est tu es là. Encore un peu bronzés, nous allons
au bureau, au travail, à l'usine. Pourquoi ces gens sont-ils tous
énervés ? Pourquoi tant de mails dans ma boîte aux lettres ?
Allez, je fais suppr. suppr. à coups d'index rangeur et rageur. Qui
me veut du mal me relancera, tiens !
Septembre,
tu es encore assez gentil, toi. Le soleil, notre ami, lance de jolis
rayons tièdes et il ne se couche pas à un horaire de marmotte
paresseuse sous somnifères. Mais, au coin du bois, les autres mois
en « bre », sont tapis, mauvais et certains de leur
pouvoir malsain. Les jours courts comme un salaire d'ouvrier du
tiers-monde. Les nuages sales et collés sur nos têtes. La pluie qui
cingle le visage. Le froid qui vous attrape par le cou. Nooooon !
Rien
que de penser aux sinistres décorations de Noël posées par les
mairies 6 semaines à l'avance, j'ai un haut-le-cœur !
Je
rêve, je rêve, mais déjà... se hâter pour une réunion gnon, une
téléconférence rance, un meeting sans les Ting-Tings ? Flûte,
zut, chut. Tout ça pour être débarqué un jour ou l'autre ?
Hmmm.
Pas du
tout envie de jouer, les pieds dans des chaussettes pour la première
fois depuis des jours et des jours.
Grrrr.
Je vais acheter une brassée de tickets de millionnaire, cocher les
bons 6 numéros et frotter du pouce plein de trucs à gratter.
Rentier.
Voilà mon espoir, infime, ténu, de consommateur à jamais marqué
par la pub du loto où l'on voyait une voiture aller dans le sens des
vacances quand les embouteillages de rentrée arrivaient dans l'autre
direction...celle, gluante, des foutus mois en « bre » !
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