mercredi 18 juillet 2012

Jeux Olym-triques

Le Comité Olympique dut se réunir de nombreuses fois, procéder à des votes houleux, des débats furieux et à des expulsions remarquées de certains de ses membres (flapis). La réalité était là : les J.O. étaient depuis longtemps le théâtre d’une véritable orgie sexuelle entre athlètes, pendant toute la durée des épreuves. Au Village, pas un moment sans désir exacerbé et copulation immédiate, facile.
Une frénésie quasi-animale animait ces sportifs de haut niveau. Imaginez ! Des milliers de corps jeunes, surentraînés, gavés de produits a minima appelés « remontants ». Des cerveaux enflammés par le désir de vaincre, une envie de séduire le monde entier et l’orgueil de représenter une nation. A cela vous ajouterez la chaleur de l’été et la notion d’occasion amoureuse unique doublée de l’absence de conséquence, le tout pimenté d’un éloignement quasi carcéral et nous avions le cocktail explosif permettant des amours torrides, spectaculaires et sans avenir impliquant.
Le Comité Olympique se réunit en conclave, une dernière fois, puis lista, devant une presse effarée les nouvelles épreuves à venir, plus en ligne avec l’épanouissement charnel des participants.
On nota l’arrivée du saut à ma perche, du relais 4 fois 4 filles ou 4 fois 4 garçons, du lancer de string et du sex-tathlon. Des sifflements d’admiration saluèrent le basket main au panier, le pénis de table et la voile à poil. Certains journalistes s’imaginèrent eux mêmes prenant part à la lutte gréco-grecque, au judo-gratte voire à la fellation synchronisée. On comprit les nouvelles notions de médaille dard, d’agent et de bonze.
La question de la diffusion payante et des contrôles d’accès sur abonnement fut bien sûr abordée en fin de programme.
Ceci dit, on allait enfin réveiller Coubertin.  

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