mardi 20 novembre 2012

21/11/12

Sur cette date parfaite, en forme de palindrome, s’arrête l’aventure 1789 signes. Un an pile de durée de vie, même chez Duracell, ils ne savent pas faire.
Pour un poisson rouge dans un bocal, 12 mois de survie espérée c’est beaucoup plus qu’un poilu au Chemin des Dames, mais bien moins qu’un Crétois sportif non fumeur qui ne mange que des olives et du fromage en regardant les nuages rares passer dans un ciel éternellement bleu.
178 notes, quelques bons mots, des idées plus faiblardes, une poignée d’étincelles.  
A propos de palindrome, tel ce « Karine alla en Irak » (la pauvre), je vous rappelle de Georges Perec, respect  ô Maître, en écrivit un d’une longueur de 1247 mots. Accrochez-vous !
Alors, il faut savoir s’arrêter à temps, ne pas faire le match de trop, le disque qui craint avec des musiciens de studio et des reprises de Tino Rossi, ou le blog autofictionnel qui s’étire comme un chewing-gum sous une semelle parisienne. Long et mou.
La formule 1789 signes fut motivante, l’auteur doit admettre qu’elle est mortelle et périssable. Elle aura eu le mérite d’être pédagogique : coupez, coupez, coupez dans vos textes !  
Cependant rien n’est terminé ! Hé, ho, il ne manquerait plus que j’arrête d’écrivailler ; Vous me voyez, bouche ouverte face à TF1, mon cerveau disponible marinant dans le Coca Cola ? Ne plus rien dire, la fermer tristement comme une statue de lion sur l’île de Délos, rongée par le sel et les vents ?
Niet.

Je vais réfléchir dard-dard, piqué au vif, à une autre formule.
Servir une autre sauce, peut être plus piquante ?
Décliner un thème plus spécialisé ?
Avoir deux fers au feu, permettant de varier les plaisirs ?

Et terminer sur une citation.
« Il est préferable d'être ailleurs lorsqu'autre part n'est plus ici.  »
1789 signes. Pile.



lundi 19 novembre 2012

Good As You ?

Faut-il marier homos, et changés et lesbos ?
Union facile pour ceux qui ne sont pas dédé-veaux ?
Un gamin élevé par deux gentilles lesbiennes,
Genre intello-lunettes, en banlieue parisienne ?
A la petite section, celui là qui explique
Mon Papa plus Papa, ça en fait deux, des triques.
Noirs de rage, les cathos cliquent sur non, les fachos donnent des gnons,
On voit bien les prières, les manifestations
Un papa une maman, le cocktail breveté pour avoir des parents ?
Serons-nous dogmatiques, la morale dans les dents,
Que fera-t-on demain, qui a vraiment trop tort ou peut-être raison ?
Tout le monde s’en tape, de ma piètre opinion !
Vert de gris, le curé cure à l’acide, le rabbin fouette de sa couette
La droite en érection, elle, sort de sa cachette.
On n’est jamais trop aidé, faut se farcir les gays,
Ceci dit maintenant, seront-ils Thénardier ?
Ils veulent tous le bon beurre et farcir la crémière
Oh, maille GOD, tu n’es qu’un homme, poussière
Leur répondent en chœur, les calots, les évêques
Spécialistes des gosses, à genoux, bite au bec…
Pour prêcher la morale il faudrait être saint,
Ont-ils tous donc de belles et blanches mains ?
Deux mille ans qu’on astique, qu’on chapeaute,
Faudrait pas qu’on nous touche, on a tourné calote
La morale et les mœurs, c’est à nous l’monopole
Bande de vieux pédés, de diables et de cagoles.

Moralité : Mariage pour tous, mariage qui tousse. Un père et une mère, sinon ça rend les pères verts !   

samedi 17 novembre 2012

Crème de la crème

Issu des caches secrètes de nos laboratoires bio-fractaux, le sérum repulpifiant X999 vous redonne à jamais le sourire lisse et enjôleur de vos 14 ans et demi. Vous avez plus de rides marquantes du maxillaire inférieur à la lisière du tapis capillaire ? C'est normal, le temps impitoyable y a creusé ses sillons cruels, marques profondes de la cruauté quotidienne et de la fuite infinie des heures perdues. Notre complément de traitement, sous forme de cold crème glaciale zanergisante au citron fumé des Vosges (si rare, si vivifiant), sera appliqué par couches successives et en roulant les pouces sur les zones à retensifififier un peu avant ou un peu après, c'est selon, comme le montre notre étude approfondie sur un échantillon fortement représentatif de 11 femmes selon la méthode des quotas de Planck.
Jeanne Fondue, Minette de la Fesse d'Ange et un hologramme de Mère Beretta sont nos ambassadrices, présentes à la fois dans les publicités glamour de la presse pour dames, les défilés privés de la haute bouture et nos magasins flagships situés à Tokyo, Milan et au centre commercial Balizy 3.
Pour chaque tube de sérum acheté, nous nous engageons à envoyer un bidon (50 ml) de vernis marine (couleur bois de peuplier) à l'association « une mine-une jambe de bois », permettant un peu de coquetterie à des enfants bien défavorisés et vivant dans des pays avec des méchants, des barbus et des femmes vieilles si laides, portant des fichus à fleurs verts et roses, qui ont une putain de sale tronche même pas retensifififiée, ni repulpée et qui, si elles avaient du citron fumé des Vosges sous la main, seraient capables de le mélanger à leur liquide vaisselle irritant pour qu'il sente moins la mort, la misère et l'éloignement éternel de nos produits bienfaisants.


Maya, la veille

Fin du monde ou pas le 21 décembre, la folie régente déjà nos existences.
Rappel : Les mayas, ces spécialistes à nez busqué de l'opération létale à cœur ouvert sans le consentement du patient et sans objectif thérapeutique autre que de muscler les mollets de leurs prêtres à plumes par l'escalade de 2345 marches afin de découper la palpitant d'un concitoyen aléatoire, les mayas donc auraient gravé sur des tablettes que crac boum hue, le 21 12 12 la Terre c'est cuit, c'est fini, adios amigos.
Un scientifique à blouse nous confirme « On voit bien, là, ils ont dessiné deux oiseaux verts au lieu de trois bleus et fin du monde ça prend un serpent à la fin (mince, c'était pas un jaguar, ou il y avait des tolérances dans l'orthographe?) »
Pour des types qui n'avaient pas prévu qu'ils allaient se faire embrocher par des madrilènes pas rasés ou des lisboètes coiffés de salades, un poil présomptueux, non ? Inventer la pétoire, le canon de 30, le bateau à voile, le compas ou la selle pour se balader à dos de canasson, hé, ho les emplumés et les Raspar Kapac, c'était pas dans vos capacités ? Alors, on vous imagine bien regarder les étoiles, fumer l'herbe-qui-pousse-dans-la forêt et décréter : « Ouais, tu voiiis, c'est galèère, l'apoca, l'acopa, l'appoal, l'apocalypse c'est genre dans plein de mille ans, alors ouais mon pote, demain midi quand tu te lèèves, tu me graves tout ça sur un vaase avec des schémas sympaaas. Fais tourner, mon pote, c'est de la colombienne, j'ai un dealer aztèque caché. »

Pendant ce temps, à Gaza, (une bande de terre tristounette encadrée de barbelés, et dirigée par d'autres grands prêtres qui aiment aussi les sacrifices humains), les obus pleuvent et on fait des répètes pour la pièce en un acte « la fin du monde, c'est maintenant ».


vendredi 16 novembre 2012

Grr

Dis donc, botoxella, tu as vu ta tronche tirée comme une nappe trop courte ? Avec toi, on n’a pas envie de remettre le couvert. Ne cache pas ta vulgarité derrière ton Vuittou, lui aussi est bien imité.
Ton 4X4 qui pèse aussi lourd qu’un tank et consomme une citerne à l’heure en envoyant dans le ciel plus de carbone que 20 ans de consommation des mobylettes dans un village indien, je reprends mon souffle pollué par ta bouse métallique pour te préciser que tu fais autant penser à une aventurière qu’un gagnant du Tour De France s’apparente à un militant de la cause antialcoolique.
Si c’est pour envoyer des sms avec des fautes d’orthographe grosses comme ton ego boursouflé, à quoi ça sert un phone  dernier cri de la marque aux pépins ? Ton PC portable doit avoir 3 fois ta capacité mémoire, rien que dans le nombre de touches sur le clavier, et quand j’entends l’expression « intelligence artificielle », je pense direct à ton cerveau rose fluo (et pas pour le premier des deux mots cités).
Tu as hérité d’un compte en banque gros comme un iceberg qui vient de lâcher la banquise arctique, mais côté neurones, ton capital génétique c’est plutôt les Galeries La Faillite que Drôle-man et Saxe, ces types qui tueraient la moitié de la Terre pour 1 cent de bénef par action supplémentaire, dans la boucherie située rue du Mur à Nouille York.
Je suis du genre féministe résistant, prêt à défourailler mon Voltaire quand j’aperçois l’ombre d’un voile, mais toi, poulette, tu me fais désespérer du jour où Dieu le Perd a séparé une côte d’Adam pour fabriquer  ton modèle initial.
Tu me diras, yes, but y’ a aussi des mecs idiots, non ?
Je serai obligé de te répondre oui, Barbinette, avant que tu ne retournes à ton vide intersidéral, plein de paillettes et de chirurgiens esthétiques.   

mercredi 14 novembre 2012

Vieille femme à trogne de vieille femme vieille

Explorateur internaute qui atterris ici via ton moteur de recherche, type GOOGLE, FIREFOX, YAHOO et autres ASK, je te dis « Halte là, Robin des Bois ! ». Tel le mobilisé de 1914 face à l’affiche criarde qui l’appelait au front, vêtu d’un pantalon garance et de 15 jours maximum d’absence espérée, lis donc ce texte en entier, car tu risquerais de rentrer au pays avec un bras en moins.
Tu n’en es pas à ton premier Nokia, non ? Tu as peut être envie d’acquérir une Mini, ce beau véhicule où l’on verrait bien un Alain Robert riant au volant ? Avant que notre homme ne parte escalader à mains nues quelque immeuble imposant et lisse, sous le regard admiratif d’une foule qui aura le soir même un torticolis persistant.
Ou alors, avec ta barbe blanche, un peu mélancolique de la bonne vieille Révolution de 1789, tu te dis qu’Harpagon aurait de fait guidé le train fou des réformes sociales et fiscales ?
En tout cas, regarde cette photo, oui, c’est bien celle que tu recherchais, cette femme vieille femme vieille ! Fais donc un clic droit et enregistre-la sur ton disque dur ou ton Cloud Number 9. Maintenant, internaute, entre ici, tel Jean Moulin au Panthéon (aussi glorieux mais moins raide) et lis donc quelques textes au hasard des titres et d’images non subliminales choisies avec soin pour attirer l’œil d’un lecteur goguenard, dont j’attends des critiques lumineuses et des saillies proverbiales, et des commentaires délirants comme des appréciations aussi piquantes que les piments extra-forts et cette petite liqueur de serpent vintage Mao Zédong premier cru qui ont rongé avec férocité et constance la dentition de Mama Harpagon Mini Mini aka Vieille barbe blanche, dont tu peux contempler le magnifique portrait en bas de cette page



Lectorat, audimat et auto-analyse

Alors que ce blog file vers son premier anniversaire et n’est pas certain d’en réchapper, je voulais faire un petit coucou aux lecteurs de ces humbles textes.
Préambule : Merci, car le but d’un écrivaillon, fut-il amateur est bien d’être lu, hey !  
Primo : d’après les statistiques fournies par l’hébergeur, nous ne sommes à 41000 pages vues. Relativisons ! Une seule page totalise 5248 vues, « histoire d’en rire » et je sais pourquoi ! La photo choisie –une vieille femme à trogne incroyable- pour illustrer le texte est très recherchée via Google images (et non ma prose, té !). Si l’on enlève le fait que j’ai techniquement accédé pour vérifications au moins 5 fois par pages, myself, cela enlève environ 1000 pages vues. Restent 35000 pages vues, mais par qui ?
Deux zozios : Je connais certains lecteurs amicaux, sympathiques et bienveillants, tels Patrice et Isabelle C., Olivier B., Nico Q., Anne-Marie T. ou Yên P. En revanche les enfants V. et ma douce moitié sont d’épisodiques attentifs (ils ont raison, je les abreuve déjà de commentaires et anecdotes en live, alors en plus par Internet, pfff, too much is too much)
Ter sot : Les mots clés entrés sur Google, qui aboutissent à des pages consultées vont de « vieille femme » à « Harpagon » sans oublier « 1789 » et « Alain Robert » ou « barbe blanche » et « mini » plus « premier nokia ».
Conclusion : Je vais donc écrire un texte incluant ces mots et remettant en illustration la fameuse vieille dame qui attire tant de monde !
Audimat en hausse, trafic de carrefour japonais aux heures de pointe ?
Isabelle, Patrice, Olivier, Nico, Anne-Marie et Yên, à vos commentaires et les 34 994 autres aussi !