mardi 7 février 2012

Comment peut-on être Persan ?

Notre glauque sinistre de l’Intérieur racle les fonds de tiroirs des idéologies brunes pour récolter les voix des électeurs à droite-droite. Commandité pour jouer le fusible des indignations vaines, il a la tête de l’emploi et le point de Godwin est atteint dès les touts premiers échanges.
Restons calmes, encore peu de temps avant un changement. Soyons désinvoltes, n’ayons l’air de rien ? Non, quand même.
Relire les Lettres Persanes de Montesquieu et imaginer que les chocs de civilisation quand ils sont pacifiques sont aussi salutaires. Un Persan du Grand siècle, cela devait avoir de l’allure, non ? Sûrement plus qu’un dirigeant Iranien, assis sur un régime sans sel mais avec piments, qui interdit les Simpson, au prétexte qu’ils soient puissamment subversifs. C’est exact, chers mollahs durs : l’humour intelligent et le sarcasme fin sont des armes de destruction massive de la dictature, vous devez vous en méfier et faire quelques cauchemars préventivement, car le rire est inarrêtable.
 Mais désormais, peut-on parler de diversité, quand on sait que même le papou lointain avec os dans le nez aura tout ou tard sa tablette tactile dans une main et sa boisson gazeuse light dans l’autre ? Pour se commander un repas devant un match de foot dont le score sera 0-0, il cliquera sur « manger des mygales bio » et un call center en Asie pauvre lui expliquera que la livraison est retardée.
Revenons à nos matons, ces « gouvernants de rencontre » qui sont assis à la tête de notre belle République.
N’oublions pas de leur envoyer un coup dans les urnes, puis un autre et encore deux autres. Deux tours de présidentielle, deux tours de législatives à tenir, il ne faut rien lâcher.
J’habite le pays de Voltaire et Diderot, pas celui de Pipo et Facho.     

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