lundi 30 juillet 2012

Médailles et fines herbes

Panique au Schnouffistan.
Après déjà une semaine de J.O., toujours pas de médaille ! Angoisse de la délégation qui compte 11 athlètes et ne peut rentrer au pays avec un palmarès vierge.
Le nageur 200 mètres dos s’est cogné la tête contre le bord (quand on nage sur le dos, on ne voit rien).Il a coulé à pic. Les chances en judo se sont envolées quand un énorme japonais  projeta le champion national hors du tatami. En escrime, hélas, un fleuret traversa le masque de notre sélectionnée, dès les 1/4 de finale. Elle n’a pas perdu la vie, juste un œil.
 En équitation, panique au jumping, car Aigle 4, la monture de notre cavalier s’affola après deux obstacles et l’envoya dans la poussière humiliante du fond de classement.
Restait le relais 4 fois 400 mètres féminin. Mauvaise idée que de prendre du porridge au petit déjeuner ; la troisième relayeuse dut s’arrêter après un départ assez correct, se mettant à vomir sur la piste. Un tour de retard sur les autres cela fait piètre impression.
Sur 3 athlètes reposaient encore les espoirs d’un peuple, et ceux du Grand Libérateur du Schnouffistan, le Colonel Rastagüll dit « le Bien Aimé ».
Le spécialiste du plongeon de haute voltige s’avança, dignement, fit un fort beau saut périlleux, mais son pied accrocha le rebord en béton. Il se fit mal tout en exécutant une figure certes originale, mal assez mal notée par un jury hilare.
Restaient les 2 joueurs du double au tennis. Surprise ! Quand ils apprirent le tirage au sort du tournoi (Faidérai- Nodol au premier tour)  ils sautèrent dans un Eurostar de nuit en direction de la Gare du Nord.
Les 9 autres dérobèrent un autobus à impériale la veille de la cérémonie de clôture.
La légende raconte qu’on les aperçoit encore parfois, dans un coin reculé des Highlands.  

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