lundi 24 septembre 2012

La Cata lorgne

Après bien des incidents et des engueulades, la Catalogne devint indépendante de l’Espagne.
Un siège à l’ONU, un drapeau et le droit d’envoyer des Casques bleus lui furent octroyés. Une monnaie spécifique vit le jour, le cata-cata, avec taux de change variable contre l’euro (lequel disparut 5 semestres plus tard) et qui s’effondra de façon spectaculaire, attaquée par des traders Néo-Chinois.
Les fiers catalans étaient ruinés, mais contents. Désormais leur club de football appartient à une marque de chorizo et évolue en Ligue 4, les ramblas sont interdites aux femmes non voilées et la Sagrada Mickey-Family porte de fiers étendards Fanta Light.
Ce précédent séparatiste mit le feu à une série de revendications.
La Normandie et la Savoie firent sécession de l’ex-République Française, si ruinée qu’elle dut se renommer peu après Union France-Qatar MSLC (Mais Sans La Corse)  suite au rachat de son colossal déficit budgétaire par un pays fortuné.
Bastia se proclama Gouvernorat Norte et lança une vendetta sanglante contre le Sud Indépen-Dent (d’Ajaccio-merta), qui n’avait pas fini le siège de Bonifacio RSF (Royaume Solitaire du Figari), entamé 9 ans auparavant.
Une myriade de micro-états furieux et en révolte atomisèrent à tout jamais l’ex-URSS. La Tchétchénie-Est bis y fait figure de puissance régionale.
Evoquons l’Afrique, redessinée à ce jour en 457 républiques ethniques, royaumes ou dictatoriats plus ou moins éclairés.
Le STN1 (Super Texas Number1) voulut signer un traité de paix avec la Californi-Nation, mais des émissaires du Manhattan Apple-State l’en découragèrent, contrecarrant les ambitions de l’archipel Key Largo-ttoman.

Dans ma rue, les habitants des numéros pairs songent à faire sécession des impairs, ces vils chiens, si différents de nous !


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