samedi 10 décembre 2011

Black Plak

Chers élèves, je vais vous décrire un phénomène urbain courant depuis vingt ans : la Black Plak.

Rappel. Dès la fin du XXème siècle, le nombre croissant de véhicules automobiles mis en service sur Terra et leur concentration en agglomération ont généré un phénomène appelé « embouteillages ». Il s’agit de ralentissements du trafic, temporaires, mesurés et dotés d’une saisonnalité. L’on avait connu des évolutions, des pics et des records. Regardez ce schéma ; avant, pendant et la courbe d’évolution qui monte puis évolue vers des valeurs basses soit la fluidité. Pipotrosky a inventé en 2017 une échelle pour mesurer la « gravité » et l’ampleur de l’embouteillage, suite aux neiges qui paralysèrent l’Europe cet hiver là. Elle va de 0 à 13.
La première Black Plak est apparue à Paris un 10 décembre. Il s’agit de la phase de mutation solide-dure du phénomène que je vous ai décrit.
La Black Plak s’accompagne tout d’abord d’une « épidémie » de comportements psychotiques lors d’un embouteillage mesuré à 12. 3 de Pipotrosky, à T0 plus 6. Premier symptôme : les conducteurs craquent et se battent par zones (exemple : un carrefour). 
En moyenne 39 minutes après la première automobile brûle. Cela est mathématiquement prouvé. L’engorgement des voies de circulation est absolu. La panique se diffuse. 78% des conducteurs abandonnent leurs véhicules et s’enfuient. La zone s’étend en superficie. 
Les autorités déclarent l’état de Black Plak avéré, lorsque que le nuage de fumée dépasse 1750 mètres. La ville est bloquée, cela peut durer de 9 à 19 jours. Un couvre feu est décrété. Seuls les services spécialisés sont autorisés à circuler. 
789 Black Plak ont été recensées l’an passé dans le monde. 
Rentrez chez vous, chers élèves, il est déjà 13H30. 
On est à 8.6 sur l’échelle de P.


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