vendredi 27 janvier 2012

Moins de trois mois...

Dans quelques semaines, nous verrons la fin du règne de Riquiqui Premier.
Comme François H., je ne cite même plus son patronyme honni.
Goodbye Nabot-léon le petit, adios à sa clique de mauvais.
En voyage, les amis d’autres pays, peu informés hélas, me citaient son nom et celui de sa clinquante épouse aphone, et je me tortillais, gêné et peiné. Passant pour un opposant rouge vif, je réagissais dans mon anglais le plus French, pour décrire une autre vérité, plus acide.
Comment leur expliquer ce dégoût et cette honte éprouvés en regard d’un dirigeant si peu en accord avec un pays ? Ami-ami des riches, du 1% du gotha et du gâteau pas partagé, facile pourfendeur du petit Rom à la goutte au nez, aux ongles noirs.
La caravane est toujours plus facile à faire trembler que l’hôtel particulier dans la banlieue huppée. Les niches fécales accordées aux porteurs de montres en or ont été le déclencheur d’une série de nausées toujours pas calmées.
Et cette phobie de l’Etranger, justement ? Mise en musique pendant 5 longues années par de détestables sbires, aux visages abominables, bons fusibles du sordide et de la détestation, paratonnerres des foudres humanistes et aimants remarquables des voix de la droite brune, couleur d’étron ? De l’étudiant au balayeur, du maçon au réfugié, tous les mal lotis de la loterie des migrations atterrissant dans l’hexagone ont eu bien mal au ventre. Notre pays s’est paré de barbelés, de centres de rétention, exprimé à  coups de matraque et de rafles. On ne peut pas accueillir toute la misère du monde, certes, mais de là à se transformer en chercheurs de records pour les chiffres d’expulsion, il y a un grand pas franchi avec des bottes de cuir noir.
Dans moins de trois mois, rien ne sera parfait, mais j’aurai déjà moins honte.

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