vendredi 2 mars 2012

Jauni soit qui mal y pense (1)

C’est un fait que tout ou presque est de couleur jaune safran, désormais. Les vêtements, les salles de bains, les cuisines, les couverts, les vaches et les cochons, les voitures et les camions. Les champs, les jardins et une grande proportion des murs des maisons. La neige. Et la peau de la plupart des êtres humains.
Explication. En janvier 2013, une équipe de chercheurs d’un grand fabricant de peintures met au point un nouveau type de pigment, appelé « Bio Ray ». Il ne s’agit plus de piler finement des minéraux ou des matières dérivées du pétrole et de les incorporer en poudre fine dans les bases.
La découverte est de taille : des micro-organismes créés in vitro sont bombardés de rayons photo-bionisants à longueurs d’ondes quantiques Delta.
Leur couleur est très forte et on peut la programmer. Ils se reproduisent à toute allure et en grandes quantités au contact des substances chimiques des solvants des peintures acryliques. Leur coût de fabrication est ridiculement bas. Avec 1 gramme de pigments « Bio Ray », vous colorez environ 2 tonnes de produit.
 Les résultats de tenue de la peinture obtenue sont exceptionnels (durabilité, tenue au soleil, résistance aux intempéries, tension et brillance). Des tests poussés sont effectués pour mesurer toxicité et facteurs de risque.
Tout est correct, parfait. Les pigments Bio Ray une fois incorporés aux peintures stoppent tout développement cellulaire et remplissent à merveille leur rôle.
Dans le plus grand secret, il est décidé de lancer une toute nouvelle gamme de laques de décoration, appelée « Bio Ray of lights », arc-en ciel de nuances avec garantie « Top Longévité + » 10 ans et rapport qualité prix imbattable.
Les résultats commerciaux sont extraordinaires, les ventes s’envolent.

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