Ce
titre est un faux-ami. Une chausse-trappe, un piège, une embuscade
sanglante des Spartiates contre les Perses.
Mon
opinion sur le film de Leos Carax est toute autre, car je n'ai pas ,
mais pas du tout aimé ce film. Mon humble avis (et je vous le donne
gratuitement) est le suivant : ce trop long-métrage est
décousu, prétentieux, fatigant, glauque, malsain et déplaisant.
Du n'importe quoi à l'état pur, du je m'en foutisme en roue libre.
Denis Lavant est un formidable acteur certes, mais quid de cette
succession de scènes poético-artisto-mélancolo-alcoolo ? Je
crie à l'escroquerie intellectuelle, vous savez le syndrome
« Festival d'Avignon In » ! Ces pièces
incompréhensibles en néerlandais de préférence où des acteurs
qui vous méprisent se roulent en hurlant sur des matelas souillés,
entourés par des poules lâchées sur scène, tandis qu'une caméra
attachée sur le dos d'une tortue filme des images aléatoires
diffusées sur écran géant, alors qu'un joueur de cornemuse
s'époumone pendant dix minutes interminables en émettant une note
unique et stridente. Ne faites pas la moue, tout ce que je viens de
décrire est rigoureusement authentique.
Revenons
à Holy Motors.
Les
critiques parisiens de mes hebdomadaires préférés ont a.d.o.r.é.,
mis 5 étoiles, le bonhomme qui rit, des « plus plus »
dorés en masse.
D'habitude,
on est d'accord, là je suis très fâché avec leur jugement
idolâtre. Cela m’arrive fois par an environ. Je suis un vert pâle
en sortant de la séance, et en plus j'avais convaincu ma chère
épouse de venir avec moi, au détriment d'une bonne vieille comédie
que nous aurions adoré tous les deux.
Tout
comme pour « Il était une fois en Anatolie ». Ah,
vous n'avez pas vu ce film ?
Un
véritable chef d’œuvre, je vous assure !
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