mardi 16 octobre 2012

Hommage et fines herbes

- Jo le Trembleur, il a eu une idée de génie. On va taxer les taxeurs !
- Tu racontes quoi amigo mio ? Ton séjour au Mexique t’a retourné le sombrero ou t’as pété les plombs à cause des Fédéraux ?
- Reste peinard ! Je vais t’expliquer la combine. Si t’es du  genre coopératif agricole, t’auras 15 pour 100 des benéf’.
- Y’a intérêt, mon pote. Quand je mets l’imper pour sortir, je me munis côté bretelles. J’ai Smith à droite et Wesson à gauche. Je peux t’envoyer un char Leclerc ad patres sur simple coup de grisou.
- Je vais te causer direct. On se pointe Place de la Bourse à l’heure de fermeture du bazar. Les types à cigare, ils sortent, puis vont boire un coup dans les rades avoisinants. J’ai un pote qui sert des Suze au « Zinc de la Banque » et il les voit qui se marrent en causant bizness, tout comme toi tu causes de sulfateuses.  
- Y font la même chose chez Péchiney ou Simca, non ?
- A part que là, les types en question, ils ont plus de pognon qu’un émir ! On en prend un en filature, on le coince entre 2 portes cochères. On lui raconte qu’il aura plus un chicot debout si demain il nous file pas une mallette avec des Pascals dedans, serrés comme des sardines dans une boîte !
- Ton gugusse, il va filer chez les condés ! Les cols blancs, c’est plus frileux qu’un baigneur sur une plage du Pas de Calais !
- Mais non, mon Raymond ! C’est là qu’on est rusés comme des indiens ! Le type on le prend en carrosse et on le raccompagne gentiment chez lui. On lui dit que s’il oublie les biftons, sa femme va être veuve avant l’âge. Crois-moi, devant le perron, ce genre de discours, ça calmerait même un sanguin. Surtout quand tu lui fais miroiter le profil d’un Lüger millésimé. Tu marches ?
-  On roule, c’est parti pour racketter les racketteurs !      

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