vendredi 12 octobre 2012

Vince Bras-fort

Alors, le cycliste, on fait moins le malin ? Le tour défonce, 7 fois au sommet par des chemins détournés. C’est du travail à la chaîne, du beau braquage de braquet. Côté dessert t’aurais pas confondu la meringue et la seringue, mon petit Vince ? Du pipi de chat dans les poches, c’est plus chouette que de l’urine qui burine ! Prise de sang ou écran plasma pour toi c’est du pareil au même. EPO, pipeau, flûte et orchestre : un concert de louanges que tu n’as pas mérité. On fait l’américain et on finit en tartare.
Les tests : tu détestes ! Tu préfères la copie pas conforme aux originaux. Comme ton pote l’espingouin, le Mont-tas-d’or, celui qui mange des steaks radioactifs : il fait l’innocent mais on voit ses yeux qui brillent dans le noir. Olé au LED, le madrilène, il veut nous faire gober qu’il est clean ? Jimmy Hendrix, à côté, c’est un moine tibétain en cure.  
A vous 2, vous avez plus de kilowattheures dans les guibolles qu’un 4X4 japonais. Et vous voulez nous faire croire que vous carburez à l’eau douce ? Les forçats de la déroute, alors, ce sera vosotros. Massé sur le bord de la route, le public est bien fourré à sec côté sincérité. Tous des crétins et des créatines ? Faire confiance aux rois de la pédale, c’est presque de l’homo folie.   
Avec vos amis du plat pays, vous partagez le pot belge. Les cocktails de globules bougent et les accélérateurs de carrière sur scène. Pas de bol, la veine est tarie et les artères bouchées.
Vince, avec la Poste US comme sponsor, on reste recommandable, quand même. Timbré, t’es passé Master en Chimie 2000, à la page pour le dopage.
Pour la réput’, dommage, c’est pain grillé. Tu repars au paddock, la queue basse, le vélo sans la selle. Vas-y doucement, 30 ans de placard ça va faire des heures longues.          

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