Fin
du monde ou pas le 21 décembre, la folie régente déjà nos
existences.
Rappel :
Les mayas, ces spécialistes à nez busqué de l'opération létale à
cœur ouvert sans le consentement du patient et sans objectif
thérapeutique autre que de muscler les mollets de leurs prêtres à
plumes par l'escalade de 2345 marches afin de découper la palpitant
d'un concitoyen aléatoire, les mayas donc auraient gravé sur des
tablettes que crac boum hue, le 21 12 12 la Terre c'est cuit, c'est
fini, adios amigos.
Un
scientifique à blouse nous confirme « On voit bien, là, ils
ont dessiné deux oiseaux verts au lieu de trois bleus et fin
du monde ça prend un serpent à la fin (mince, c'était pas
un jaguar, ou il y avait des tolérances dans l'orthographe?) »
Pour
des types qui n'avaient pas prévu qu'ils allaient se faire embrocher
par des madrilènes pas rasés ou des lisboètes coiffés de salades,
un poil présomptueux, non ? Inventer la pétoire, le canon de
30, le bateau à voile, le compas ou la selle pour se balader à dos
de canasson, hé, ho les emplumés et les Raspar Kapac, c'était pas
dans vos capacités ? Alors, on vous imagine bien regarder les
étoiles, fumer l'herbe-qui-pousse-dans-la forêt et décréter :
« Ouais, tu voiiis, c'est galèère, l'apoca, l'acopa,
l'appoal, l'apocalypse c'est genre dans plein de mille ans, alors
ouais mon pote, demain midi quand tu te lèèves, tu me graves tout
ça sur un vaase avec des schémas sympaaas. Fais tourner, mon pote,
c'est de la colombienne, j'ai un dealer aztèque caché. »
Pendant
ce temps, à Gaza, (une bande de terre tristounette encadrée de
barbelés, et dirigée par d'autres grands prêtres qui aiment aussi
les sacrifices humains), les obus pleuvent et on fait des répètes
pour la pièce en un acte « la fin du monde, c'est
maintenant ».
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