samedi 17 novembre 2012

Maya, la veille

Fin du monde ou pas le 21 décembre, la folie régente déjà nos existences.
Rappel : Les mayas, ces spécialistes à nez busqué de l'opération létale à cœur ouvert sans le consentement du patient et sans objectif thérapeutique autre que de muscler les mollets de leurs prêtres à plumes par l'escalade de 2345 marches afin de découper la palpitant d'un concitoyen aléatoire, les mayas donc auraient gravé sur des tablettes que crac boum hue, le 21 12 12 la Terre c'est cuit, c'est fini, adios amigos.
Un scientifique à blouse nous confirme « On voit bien, là, ils ont dessiné deux oiseaux verts au lieu de trois bleus et fin du monde ça prend un serpent à la fin (mince, c'était pas un jaguar, ou il y avait des tolérances dans l'orthographe?) »
Pour des types qui n'avaient pas prévu qu'ils allaient se faire embrocher par des madrilènes pas rasés ou des lisboètes coiffés de salades, un poil présomptueux, non ? Inventer la pétoire, le canon de 30, le bateau à voile, le compas ou la selle pour se balader à dos de canasson, hé, ho les emplumés et les Raspar Kapac, c'était pas dans vos capacités ? Alors, on vous imagine bien regarder les étoiles, fumer l'herbe-qui-pousse-dans-la forêt et décréter : « Ouais, tu voiiis, c'est galèère, l'apoca, l'acopa, l'appoal, l'apocalypse c'est genre dans plein de mille ans, alors ouais mon pote, demain midi quand tu te lèèves, tu me graves tout ça sur un vaase avec des schémas sympaaas. Fais tourner, mon pote, c'est de la colombienne, j'ai un dealer aztèque caché. »

Pendant ce temps, à Gaza, (une bande de terre tristounette encadrée de barbelés, et dirigée par d'autres grands prêtres qui aiment aussi les sacrifices humains), les obus pleuvent et on fait des répètes pour la pièce en un acte « la fin du monde, c'est maintenant ».


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