dimanche 11 novembre 2012

Moab

23H32, Barcelone, Novembre.
Dans ma chambre d'hôtel, après le dîner, je m'écroule sur mon lit et zappe sur une chaîne de documentaires en anglais.
Je reste scotché sur un programme féroce et hallucinogène qui décrit avec force détails, images-choc et ralentis... les armes les plus dévastatrices en service dans le monde. Au passage, je n'ai pas trop de mal à comprendre que le docu est made in USA. J'adore nos amis américains, leurs marchands d'armes un peu moins.
Ce qui m'a explosé (quel à propos, hé hé hé) fut la description d'une énorme bombe appelée MOAB et surnommée (quel humour ho ho ho) :« mother of all bombs » par nos Docteurs Folamour d'Outre Atlantique ; ce joujou largué par un avion gros porteur, tombe avec la précision du moustique vous piquant le petit doigt et surtout souffle tout au sol sur un rayon de plusieurs kilomètres avec les compliments des 10 tonnes d'un TNT « spécial ». Une petite bombe atomique mais sans les radiations et au prix d'un morceau pas ridicule du PNB de n'importe quel pays au sud de Tataouine.
Je me renseigne sur Internet et lis que les Russkoffs ont répliqué en créant un truc 4 fois plus puissant qu'ils ont appelé « le père de toutes les bombes ».
Bref, vous constaterez que côté bagarre et baston, la recherche suit son cours.«  Si vis pacem para bellum » comme disaient les romains, grands experts en la matière, mais il y a bien longtemps.
Après, je me retrouve sur National Geographic qui me montre des avions qui se plantent, le genre de reportage qu'on adore voir quand on vient juste d'imprimer sa carte d'embarquement pour vol de retour.
Décidément, on n'est jamais tranquille !
Si le père plus la mère de toutes les bombes font des petits, qu'on m'en garde un pour le balancer sur ceux qui programment ces conneries à la télé ! 


 

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